Le sujet est d’actualité mais, du général passons au singulier : voici le moment de ma retraite et ainsi me soustraire aux contraintes inhérentes à ma profession, mais d’avantage me priver du plaisir d’avoir exercé cette profession à Congénies où j’ai été chaleureusement accueilli et, où au fil du temps se sont noués des liens qui m’ont permis de maintenir ce statut en voie de disparition de médecin de famille, à l’écoute de chacune et de chacun et ainsi, tant que faire se pouvait, offrir assistance, apporter soulagement et remède.
Je ne puis ici dissimuler ma sincère tristesse.
En outre, je regrette de n’avoir trouvé de confrère pour poursuivre l’action. La plupart des jeunes médecins, cela nous a été rapporté et nous l’observons, s’installent plus volontiers vers les grandes villes ou bien choisissent le milieu hospitalier pour pallier les carences qui affectent ce secteur.
Toutefois, si l’âge me contraint à réduire mes activités, pour que la rupture ne soit pas trop brutale, je reste attaché au secteur, d’abord au Samu de Nîmes, en qualité de médecin régulateur ainsi qu’à l’EHPAD d’Aigues-Vives en qualité de médecin coordonnateur.
À toutes et à tous, je veux vous redire mon bonheur d’avoir été des vôtres s’ajoutant ma gratitude depuis le jour où vous m’avez accueilli.
La mairie me mettant une salle à disposition, je donnerai une date où je rendrai les derniers éléments de dossiers en ma possession, sachant qu’ayant, au cours de ces années d’exercice, rendu tous les documents appartenant à mes chers patients.
À bientôt de vous voir.
Cordialement,
Marc PEYTAVIN