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Environnement

Atlas de la biodiversité communale

L’Office français de la biodiversité dévoile la liste des lauréats de la deuxième session des appels à projets « Atlas de la biodiversité communale », lancés en juillet 2021 dans le cadre du plan France Relance, clôturant ainsi une année particulièrement mobilisatrice en faveur de l’accompagnement des acteurs dans les territoires.

 

Congénies fait partie des lauréats !

thumbnail of Affiche Reunion Publique ABC

https://www.ofb.gouv.fr/actualites/france-relance-lofb-soutient-plus-de-100-nouveaux-projets-en-faveur-de-la-biodiversite

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Lire les documents sur le site ABC Nature france : Voir le site

Fiches projets

Rapport final

Cartographie

Obligations légales de débroussaillement

Le feu de forêt est le deuxième risque naturel auquel notre département est soumis. Chaque nouvel incendie permet à chacun de reprendre conscience de l’existence de ce risque, auquel notre commune est particulièrement vulnérable.

Le respect de certaines consignes de bon sens permet d’éviter les départs de feu (causés par l’Homme dans plus de 90% des cas). Mais il existe également des moyens d’en limiter les dégâts : le débroussaillement.

Le débroussaillement autour des constructions situées à proximité des forêts est une obligation encadrée par la loi (article L322-3 du Code Forestier). Mais cette action permet surtout de protéger les personnes, les biens et l’environnement. Lors des derniers incendies à Congénies, notamment celui de 2014 qui avait détruit une vingtaine d’hectares (photo ci-dessous), les propriétés correctement débroussaillées avaient été, pour la plupart, épargnées par les flammes.

 

Quiz « Jouez-vous avec le feu ? »:  Cliquez ici

 

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Où s’applique l’O.L.D ?

Cette obligation s’applique sur une « zone tampon » située jusqu’à 200 m de la forêt (terrains agricoles et de culture non concernés). Une très grande partie de Congénies y est donc soumise (zone en jaune sur la photo ci-dessous). Chacun peut vérifier si son habitation est située dans cette zone grâce à cette carte interactive.

Quels végétaux éliminer ?

  • les herbes et buissons au sol,
  • les branches des arbres et arbustes : situées à moins de 2 m du sol, qui ne permettent pas de maintenir >3 m entre la couronne des arbres entre eux ou d’une construction, ou surplombant une toiture,
  • tout végétal mort ou dépérissant,
  • tous les déchets de coupe.

Quelle surface débroussailler et maintenir en état débroussaillé ?

  • en zone urbaine : toute la parcelle, qu’elle soit bâtie ou non
  • hors zone urbaine : sur un rayon de 50 m autour de la construction et autour des voies d’accès privées (sur 5 m de part et d’autre de la voie et une hauteur de 5 m).
  • Ces distances sont valables même si elles empiètent sur la propriété d’autrui.

Qui doit réaliser les travaux ?

La responsabilité et les frais reviennent au propriétaire du terrain (ou au locataire si le bail le prévoit expressément).

Il existe des règles spécifiques en cas de chevauchement de périmètres entre plusieurs riverains ou pour pouvoir conserver des bosquets d’arbres. Ces détails techniques sont expliqués dans un guide complet téléchargeable ici. Un rendez-vous avec des membres de l’équipe municipale est également possible sur demande.

Préserver la ressource en eau

La commune de Congénies, située au sein de la plaine de la Vaunage et sur les collines calcaires des garrigues Nîmoises, est alimentée en eau potable par la nappe de la Vistrenque.
La nappe de la Vistrenque localisée sous la plaine du Vistre est une nappe peu profonde, l’eau est à quelques mètres sous le terrain naturel. Son réservoir constitué de sables, cailloux et graviers (d’une épaisseur de 20 mètres environ) repose sur des marnes imperméables. L’eau de pluie qui tombe sur la plaine du Vistre s’infiltre et recharge ainsi la nappe.
Deux zones de captage dans la nappe de la Vistrenque permettent d’alimenter en eau la commune de Congénies : les captages de Canferin et des Rochelles, situés sur la commune de Bernis. Ces captages sont gérés par le Syndicat des Eaux de la Vaunage, dont Madame le Maire est Présidente, qui se charge de leur exploitation et de distribuer l’eau aux habitants des communes de Congénies, Calvisson, Nages et Solorgues et Boissières.
L’EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin) Vistre Vistrenque qui a pour mission la gestion durable et équilibré des nappes Vistrenque et Costières, assure la surveillance de sa quantité et de sa qualité et met en œuvre des mesures visant à protéger cette ressource en eau souterraine qui permet d’alimenter en eau potable 42 communes et environ 172 000 habitants.
La proximité de la nappe avec la surface lui confère une capacité de recharge exceptionnelle. Toutefois elle est sensible à la sécheresse et l’absence prolongée de pluies peut conduire à une baisse de son niveau et à la mise en place de mesures de limitation de son usage.
A consulter :  l’état de remplissage de la nappe (Bulletin de situation des nappes Vistrenque et Costières). Ce Bulletin parait à fréquence mensuelle en période de sécheresse et tous les 2 mois en période « normale ».
A consulter également : les mesures de limitation de l’eau : les nappes Vistrenque et Costières et plus largement le territoire de l’EPTB Vistre Vistrenque ont été placés en alerte renforcée par l’arrêté préfectoral du 16/07/2021. (cf description des mesures).
Ces mesures s’appliquent à l’eau du réseau d’eau potable de la commune de Congénies ainsi qu’aux forages privés situés sur le bassin versant du Vistre.

thumbnail of Bulletin de situation des Nappes – Juillet 2021

Incinération des végétaux

Les obligations à respecter.

Le brûlage des déchets verts par les particuliers est interdit en tout temps dans le Gard par l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental (RSD). Les agriculteurs et les forestiers ne sont pas concernés par cette interdiction dans le cadre de leurs activités professionnelles. De plus, par dérogation au RSD et en l’absence de solutions alternatives d’élimination des résidus de coupe facilement accessibles (proximité d’une déchetterie acceptant les déchets verts), les propriétaires et les occupants de ces terrain du chef de leur propriétaire, soumis à l’obligation de débroussaillement, et eux seuls, peuvent incinérer des végétaux coupés :

  • du 1er février au 14 juin inclus, sur déclaration préalable à la mairie de la commune où la propriété se situe ;
  • et du 15 septembre au 31 janvier sans déclaration.

Pour faciliter l’entretien de surfaces pastorales ou dans le cas de brûlages dirigés et encadrés, les propriétaires et leurs ayants-droits peuvent incinérer des végétaux sur pied du 15 septembre au 14 juin inclus, sur déclaration préalable auprès de la mairie.

Des consignes de sécurité rigoureuses

  • Être en possession du récépissé (si nécessaire) de la déclaration d’incinération visée en mairie.
  • Prévenir les sapeurs-pompiers en téléphonant au 18 ou 112 le jour même avant le démarrage et à la fin de l’opération.
  • Effectuer la mise à feu par temps calme et seulement si la vitesse de vent observée ou prévue par Météo France est inférieure en moyenne à 20 km/heure.
  • Procéder à l’incinération entre l’heure légale de lever du soleil et une heure avant l’heure légale du coucher du soleil.
  • Disposer à proximité immédiate d’un moyen d’alerte (téléphone mobile…) et d’une réserve d’eau avec un dispositif de pulvérisation.
  • Assurer une surveillance constante et directe du feu.
  • Ne pas quitter la zone avant extinction complète du ou des foyers, l’extinction totale devant être effective au plus tard 1 heure avant l’heure légale du coucher du soleil.Le respect de cette réglementation ne dégage en aucune manière la responsabilité civile de l’auteur en cas de propagation du feu à d’autres propriétés.

Le compostage : Une deuxième vie pour nos déchets de cuisine et de jardin

Faire chaque jour un geste pour l’environnement, c’est possible ! Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à nos déchets de cuisine et de jardin (qui représentent tout de même 40 à 60% de la poubelle moyenne d’un ménage !).

Objectifs :

  • Réduire le volume d’ordures ménagères résiduelles et de déchets verts qui devront être traités par la Communauté de communes de Sommières.
  • Produire un amendement organique naturel pour le jardin, les plantes en pot, …
  • Protéger le sol autour des plantations.
  • Nourrir les animaux.

Plusieurs solutions existent pour que nos déchets de cuisine et nos déchets de jardin ne finissent pas dans nos poubelles noires ! On peut choisir une ou des solutions, selon nos envies, notre temps à consacrer, …

Première possibilité : Nourrir les animaux :

Les restes carnés, produits laitiers et pain dur feront le bonheur des chats, chiens et poules.

Les épluchures de légumes, les restes de pain, les déchets potagers, l’herbe fraiche raviront poules et lapins !

Deuxième possibilité : Utiliser les produits de taille pour les poêles à bois, les cheminées, les barbecues :

Avant toute utilisation des tailles, pensez à bien les faire sécher 6 mois à 1 an avant !

Troisième possibilité : Pailler autour des plantations :

Feuilles mortes et herbes fraiches, broyats de végétaux peuvent être utilisés !

La mise en place de ces débris naturels permettra de conserver l’humidité au pied de chaque arbre ou plant.

Quatrième possibilité : Composter :

C’est cette technique qui sera détaillée plus précisément dans la suite de l’article !

Mais qu’est-ce que le compostage ?

Il s’agit d’une transformation aérobie de déchets organiques par le biais de micro-organismes conduisant à la formation d’un compost mûr, de couleur foncée, de structure granuleuse et à l’odeur de terre de forêt.

Quels sont les déchets pouvant être compostés ?

  • Les déchets de cuisine : épluchures, coquilles d’œufs, marc de café, filtres en papier, pain, laitages, croûtes de fromage, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, …
  • Les déchets de jardin : tontes de gazon, feuilles, tailles de haies, fleurs fanées, mauvaises herbes, …
  • Les déchets de maison : mouchoirs en papier et essuie-tout, cendres de bois, sciures et copeaux, papier journal, cartons salis, plantes d’intérieur, …

Trois règles d’or pour obtenir un beau et bon compost ?

Mélanger les catégories de déchets : les carbonés (écorces, feuilles mortes, copeaux, cartons,) avec les azotés (déchets de cuisine, tontes, pousses vertes, …), les humides (déchets de cuisine, tontes, pousses vertes, …) avec les secs (branches, pailles, papiers, …), les grossiers (tailles et déchets fibreux broyés, …) avec les fins (sciures, tontes de gazon, …).

Aérer les matières : réaliser un brassage régulier, au début du compostage, puis tous les mois environ.

Surveiller l’humidité (ni trop ni pas assez) : étaler le compost au soleil ou bien l’arroser selon la météo !

Compostage en tas ou compostage en bac(s) ?

Les deux méthodes peuvent être utilisées ou combinées. Chacune d’elles présentent des avantages et des inconvénients !

Pour obtenir un composteur, vous pouvez adresser votre commande à la communauté de communes de Sommières sur papier libre, en indiquant nom, prénom, adresse, téléphone, mail, et en joignant un chèque de 10 euros à l’ordre du Trésor Public.

Une borne de recharge pour véhicules électriques

La borne double pour l’alimentation en énergie des véhicules électriques est installée sur le  parking de la voie verte au niveau de l’ancienne cave coopérative.

Elle offre la possibilité aux possesseurs de véhicules électriques ou hybrides de recharger leurs batteries sur la voie.

Deux places de parking, avec signalisation au sol, sont réservées aux automobilistes qui viennent procéder au « plein » de leur véhicule.

Les bornes sont accessibles à tous et compatibles avec tout type de véhicule électrique.

La connexion comprenant 1 heure de charge sur borne classique avec un abonnement Révéo de 12 € par an coutera 1,50€ et 3€ pour une utilisation occasionnelle.

Appliquer les bonnes pratiques en tant que riverain de ruisseau !

Certains cours d’eau appartiennent à l’Etat (cours d’eau domaniaux), d’autres aux propriétaires riverains (cours d’eau non domaniaux).

Dans le cas de ces derniers, le riverain est propriétaire des rives, alluvions, îles et îlots et du fond jusqu’au milieu du lit du ruisseau. Il est tenu à un entretien régulier du cours d’eau, notamment pour garantir à tout moment l’écoulement naturel des eaux :

  • Elagage et recépage de la végétation arborée ;
  • Enlèvement des embâcles et des débris, flottants ou non.
  • En cas de tailles d’arbres/arbustes, ne rien laisser dans le ruisseau.

Cultivons notre jardin

Des paravents en joncs, en forme droite ou de rotonde, des paillages; des plantations sur un sol cultivé en carrés, en jolis ronds, des jeux avec les niveaux du sol; des jeux avec les structures.

Tel est le joli spectacle que nous pouvons voir au lieu-dit « Le Moulet », au sud-est du village, derrière la voie verte.
Les jardiniers sont des familles, des personnes en action individuelle, des amis, le foyer Ellips.
Ces habitants de Congénies se sont emparés du projet en créant l’association « Les Jardins du Moulet ». Ils ont suivi des journées de formation. Enfin, chacun a commencé à travailler sur sa parcelle dès le printemps.

Ce projet a été possible sur ce terrain communal, grâce à des participations de la Communauté Européenne (9000€ environ), du Département (3000€ environ) et de la Commune (12000€ environ).

Ces parcelles sont la partie la plus visible du jardin. Ensuite se trouve une partie de verger avec une 40aine d’arbres fruitiers. Seront bientôt placés barbecue, tables pique-nique.

Par ailleurs, il règne en ce lieu un état d’esprit très paisible. On y vient avec plaisir; peut-être celui qu’ont les enfants quand ils façonnent l’argile; ou comme nos ancêtres paysans?

Cet endroit permet de faire vivre certaines valeurs humaines. On s’échange des conseils, des plants, des graines. Il n’est pas rare qu’on s’entraide aussi.

On s’y montre humbles, égaux et solidaires devant les difficultés: contre les éléments (le vent, la sécheresse) ou les maladies des plantes.
On y voit souvent des générations différentes; et des personnes s’y promènent.
De la bouche de jardiniers: « Quand je viens, je me sens bien, libre »

Longue vie au Jardin du Moulet.

L’Azuré du Baguenaudier :
un emblème de Congénies

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